Programme

Acteur majeur de la construction (filiale de VINCI) spécialisé dans la structure bois en France et à l’international, Arbonis cumule savoir-faire charpentier et expertise industrielle pour concevoir et réaliser bâtiments et équipements, du plus simple au plus élaboré, intégrant le bois et le Douglas comme solutions constructives partielles ou totales. L'entreprise est dotée des outils, moyens et expertises nécessaires pour faire aboutir tout type de projet en lots séparés ou macro lots (construction générale bois et conception-construction).

Scierie spécialisée dans le sciage, le débit et la commercialisation de Douglas. L’entreprise, forte d’une cinquantaine de collaborateurs compétents à leurs postes respectifs, et disposant de moyens de production maîtrisés, transforme le Douglas depuis plus de quarante ans. Établie en 1951, transmise de père en fils et dirigée aujourd’hui par la quatrième génération, la scierie Garmier peut se prévaloir d’une expérience et d’un savoir faire éprouvé : sciage de charpentes en Douglas, débits sur liste ou sections standard, production et classement d’avivés pour bardage et lamellé-collé Douglas, avec ou sans aubier, fourniture de bois d’emballage et de caissage bruts, spéciaux ou prêts à clouer…

• Visite d’un dispositif de stockage de plants.
• Visite d’une coupe d’irrégularisation réalisée à l’hiver 2024.
• Visite d’un chantier de dépressage mécanisé de régénération naturelle en cours…

CFBL coopérative forestière a été créée par des propriétaires forestiers afin de mettre en commun des moyens leur permettant de réaliser des travaux d'entretien et d'exploitation de leur forêt. C'est une société fondée sur le principe de la coopération agricole qui a pour objectif de servir au mieux les intérêts de ses adhérents par la force du regroupement. Parmi les services proposés : expertise forestière, sylviculture et gestion forestière (reboisement, entretiens, travaux d’amélioration…), récolte et valorisation des bois, bois énergie, recherche et développement…

• PRÉSENTATION DE LA HALLE par Benoit Contet • Architecte-Ingénieur chez AMD
Cette structure de 1500 m2, construite en Douglas et chêne, est dédiée à la formation des élèves-ingénieurs dans le domaine de l’écoconstruction. La halle abrite un plateau technique de 1000 m², du matériel industriel que l’on trouve habituellement dans les scieries et autres entreprises de la filière bois, une ligne de déroulage instrumentée et des machines dédiées à la fabrication de produits d’ingénierie bois dérivés du placage. Le bâtiment dispose également d’une façade pédagogique expérimentale : 450 m2 composés de 72 combinaisons d’essences de bois, permettant d’observer leur vieillissement en temps réel. Un toit-terrasse a été spécialement conçu pour permettre l’étude des effets du rayonnement solaire sur le bois. Le projet de la Halle avait été porté par Robert Collet, administrateur de France Douglas pendant plus de 10 ans.

• 4 ATELIERS DE 20 MINUTES :
1- Mesures non-destructives (vibratoire, scanner) pour le classement du Douglas
Joffrey Viguier, Hélène Penvern
2 - Essai mécanique à rupture sur Douglas
Guillaume Pot, Delin Soh
3 - Jumeau numérique du déroulage
Fabrice Verjat
4 - Usinage 5 axes
Bertrand Marcon, Louis Milhe

• DÉMONSTRATION DE DÉROULAGE SUR MACHINE INDUSTRIELLE INSTRUMENTÉE
Joffrey Viguier, Louis Denaud

• HOMMAGE À ROBERT COLLET
La Halle technique bois, a été renommée en septembre 2024 en hommage à son initiateur : Robert Collet, qui fut également administrateur de France Douglas pendant plus de 10 ans.

France Douglas a initié la production d’une dizaine de portraits filmés qui seront dévoilés aux cinéma Les Arts à Cluny en cette soirée de Fêtes du cinéma. Les « acteurs » ont été sélectionnés parmi nos adhérents, parce que leur activité, leur réflexion, leur engagement, démontrent une véritable passion ou vision pour le Douglas, y compris, vous le découvrirez, de manière parfois inattendue. En effet, si nous avons privilégié l’interprofession en convoquant forestier, scieur, ingénieure ou architecte, certains portraits s’éloignent singulièrement de la filière « classique » tout en reflétant un engouement concret pour notre essence de prédilection.
La réalisation complète de cette série a été confiée à Bright Photon dont le responsable, Pierre Magnol, avait déjà livré pour France Douglas, le film « Le Douglas, il a tant à raconter ».

• À l'issue de la projection :
Témoignages du réalisateur et de quelques acteurs des portraits.
Échanges avec la salle.
Cocktail dans l'espace d'accueil.

L’IEFC est un réseau transnational de coopération scientifique et technique pour la gestion durable des forêts cultivées. Il regroupe plus de 30 organisations : instituts de recherche, centres techniques, universités, écoles d’ingénieurs, assurances, coopératives et organisations professionnelles. En se basant sur les données disponibles dans différentes sources telles que les inventaires forestiers, la FAO et l'action COST NNEXT, Christophe Orazio fournira un aperçu de l'importance du Douglas dans divers pays et continents. Ce sera aussi l'occasion d'identifier les tendances liées à l'essence dans le secteur de la recherche, afin de positionner le contexte français dans une vision plus large.

François-Xavier Saintonge nous dressera un état sanitaire général de la douglasaie française, puis abordera les principaux problèmes affectant l'essence : hylobe, rougissement physiologique, nécroses cambiales en bandes, cécidomyes des aiguilles… Le risque d'introduction des agresseurs de la zone native sera rappelé. En conclusion, les outils d'aide à la décision par rapport à l'adaptation des essences au changement climatique (Clim Essence et BioClimSol), leurs apports et leurs limites, seront discutés. 

À sa suite, Marin Chaumet et Lucile Savagner présenteront les résultats de l’étude ressource mise à jour sur 2025 : volumes disponibles, répartition des surfaces, projections des disponibilités à échéance 2050. Les défis de la mobilisation et du renouvellement face aux évolutions climatiques et sociétales seront abordés.

Les trois organismes de recherche INRAE, FCBA, ONF et France Douglas sont impliqués depuis 2015 dans le programme Douglas Avenir dont l’objectif est de consolider une population d’amélioration et de renouveler les vergers à graines de Douglas. Le programme est financé par le Ministère de l’Agriculture. Depuis 2021, la deuxième phase de ce programme est lancée et se fixe deux objectifs stratégiques :
• à court et moyen terme : permettre la création de nouvelles variétés de Douglas répondant aux attentes de la filière et adaptées au changement climatique,
• à long terme : permettre la poursuite d’un programme d’amélioration du Douglas en France.

Mathilde Montibus nous parlera des dernières avancées du programme Douglas Avenir 2.

Afin de répondre aux enjeux économiques et écologiques de la production de bois en France, les sylviculteurs ont besoin de variétés productives, durables et résistantes aux aléas climatiques. Séduits par les qualités du Douglas, nombreux sont les forestiers français qui se sont appropriés cette essence, devenue la seconde la plus utilisée pour le reboisement. Un réseau national de plantations comparatives a été mis en place pour évaluer les vergers à graines français de Douglas. Yves Rousselle présentera les évaluations des vergers à graines de Douglas à 8 et 12 ans et abordera les sujets d'intérêt suivants :
• Douglas en altitude : survie/croissance,
• Provenances américaines,
• État des lieux des surfaces et états sanitaires des vergers à graines,
• Cécidomyes…

Enfin Marianne Rubio nous parlera de l’implication de l’État dans le renouvellement des douglasaies françaises.

L'introduction du Douglas sur nos territoires constitue à tous égards une réussite exemplaire : adaptation aux conditions de sol et climat en France et en Europe, plasticité, productivité, qualité des produits, fonctionnalité écologique, faible vulnérabilité aux agresseurs, relativement bonne résistance à la sécheresse… Le Douglas a été le support d’un effort soutenu d’amélioration génétique et de production de MFR, qui se renouvelle et se poursuit (projet Douglas Avenir). La montée en puissance rapide de la disponibilité stimule les projets d’installations industrielles, notamment dans la construction bio-sourcée pour laquelle il offre des propriétés remarquables. Enfin, en moyenne nationale, sa capacité de séquestration du carbone dans la biomasse surclasse de 80% le hêtre et le châtaignier, de 60% le sapin pectiné et l’épicéa commun. 
Les intervenants suivants aborderont ces différents sujets :
Stéphane Viéban (Directeur général d'Alliance Forêts Bois)
Lionel Say (Directeur général de CFBL coopérative forestière)
Guillaume Cruzille (Directeur de MS Bois Sougy)
Roland de Lary (Directeur Général - CNPF, Centre National de la Propriété Forestière)

Développer les parts de marché du Douglas au rythme d’augmentation de la ressource constitue un défi considérable. Relever ce défi suppose que la filière puisse proposer des produits valorisant les propriétés techniques propres au Douglas et répondant précisément aux exigences des marchés à développer, tant en matière normative, technique, qu’économique. Les dernières avancées, actualités et pistes de travail de la filière seront présentées dans cette table ronde animée par Serge Le Nevé.

Les points suivants seront explorés : 
• Bois d’ingénierie en Douglas, avec Gwénolé Lees, Directeur Prescription et Chef de Marché de Piveteaubois.
• Bardages sur FOB (façades ossature bois) et durabilité des ouvrages Douglas exposés aux intempéries, avec Rodolphe Maufront, responsable Construction bois-Charpente à la Fédération Française du Bâtiment - Unions des Métiers du Bois.
• Impact actualités feu sur Douglas, avec Grégoire Pianet, spécialiste Feu à FCBA.
• Classement Mécanique du Douglas en structure, avec Guillaume Pot, Maître de Conférence- Arts et Métiers - ENSAM.
• Déroulage du Douglas, avec Louis Denaud, Professeur des Université à Arts et Métiers et directeur du LABOMAP.

Comment sont répartis les usages du Douglas aujourd’hui ? Quels seront les besoins et demandes du marché français et export demain ? Seront-ils en adéquation avec les possibilités offertes par la ressource et les capacités de transformation de l'industrie française ?

Le grand bâtiment de stockage à deux niveaux appelé aujourd’hui Le Farinier a été construit au début de la seconde moitié du XIIIe siècle. Il est le témoin des usages domestiques médiévaux de la grande abbaye comme le stockage des denrées alimentaires. L’étage est pourvu d’une magnifique charpente en chêne en forme de coque de bateau retourné en parfait état ! Dans cette salle sont exposés les huit chapiteaux de la Maior ecclesia, présentés autour de l’ancienne table d’autel en marbre.

• Cocktail
• Discours sponsors
• Soirée dinatoire
• Animation(s)
• Exposition

Face au changement climatique, le Douglas peut jouer un rôle grandissant dans notre société en quête de solutions renouvelables et décarbonées. Matériau renouvelable, c’est l’essence qui stocke le plus de carbone à l’hectare. Son bois et les produits qu’il permet de fabriquer peuvent se substituer à des matériaux plus intensifs en énergie, dans la construction en particulier, où il exprime le mieux ses qualités. Jean-Luc Sandoz présentera les enjeux de la transition écologique, qui ne sera possible qu’avec le développement de l’usage des matériaux biosourcés.
Depuis le 1er janvier 2022, la réglementation environnementale RE 2020 est entrée en vigueur progressivement pour tous les logements neufs, les bureaux et les bâtiments d'enseignement primaire et secondaire. Avec l'ambition de réduire l'empreinte carbone des constructions neuves, tout en améliorant leur performance énergétique et leur confort thermique. Depuis le 1er janvier 2025, la RE 2020 franchit un nouveau cap avec un renforcement des exigences qui portent sur l'indice carbone de la construction (Ic Construction) et l'indice carbone de l'énergie (Ic Énergie). Pour respecter ces nouveaux seuils, les maîtres d'ouvrage peuvent avoir recours à des matériaux moins carbonés, comme les matériaux biosourcés ou les matériaux issus du réemploi ou du recyclage. Zoom sur les outils mis à dispositions de la filière Douglas avec Nicolas Douzain-Didier.

Depuis quelques années, sous la poussée des enjeux environnementaux et de la réduction du bilan carbone notamment, est née une volonté politique de développement de la filière bois. La filière forêt-bois constitue en effet un secteur stratégique pour l’atténuation du changement climatique, grâce à sa capacité de stockage de carbone. La construction bois connait ainsi un grand coup d’accélérateur et des donneurs d’ordre volontaires, des élus ou des aménageurs soutiennent l’emploi du matériau. Cette table-ronde présentera ces initiatives :
• Présentation de la labélisation Bois de France de la La Grande Halle du Bourg d’Oisans avec : Juliette Nouaux de Bois de France et Jean-Luc Sandoz de CBS Lifteam
• Présentation du projet Woodrise Vallée avec Michel Grange de Bordeaux Métropole

• Autres intervenants à confirmer.

Les projets architecturaux emblématiques en Douglas se multiplient. Ils affirment l’attrait de l’essence dans la construction et l’assimilation de ses propriétés par les prescripteurs. Cette table ronde sera l’occasion de présenter des projets ou démarches remarquables en faveur de l'essence :

Simon Teyssou est architecte DPLG de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF). En 2000, il crée son agence, l’Atelier du Rouget, construite avec du Douglas issu des forêts familiales. L’atelier emploie aujourd’hui 20 salariés permanents dont 14 personnes titulaires du diplôme d’architecte, deux paysagistes, deux économistes de la construction et un ingénieur. Un établissement secondaire a ouvert en janvier 2019 à Clermont-Ferrand pour accueillir 6 salariés. Simon Teyssou a reçu plusieurs  distinctions  dont le Grand Prix de l’Urbanisme 2023, le Global Award For Sustainable Architecture 2023 ainsi que la nomination au Grand Prix National de l’Architecture en 2022. Au sein de l’école d’architecture de Clermont-Ferrand, dont il est le Directeur, il œuvre à mobiliser les futurs architectes sur les territoires ruraux, en considérant que c’est aussi depuis ces espaces singuliers, parfois considérés comme étant « à la marge », que pourront être repensés les outils de demain.
Dans ses projets, le Douglas et les matériaux bio-sourcés ne sont pas érigés en dogmes, mais utilisés comme des ressources locales disponibles et qualitatives.

La filière bois s’est mobilisée au travers de France Bois 2024 pour contribuer à la décarbonation des infrastructures des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Et voici son bilan : 29 000 m3 de bois mis en œuvre (dont 45% de bois français), 15 ouvrages avec du bois mis en œuvre en dehors du village des athlètes, 200 000 m2 de bâtiments avec façades à ossature bois dans le village des athlètes, 80 000 m2 de bâtiments à structure bois dans le village des athlètes. Présentation de la place du douglas dans les jeux (intervenant à confirmer).

Portland International Airport est le premier grand aéroport américain à disposer d'un toit bois massif. Le plafond vertigineux de presque 4 hectares est fabriqué avec 7800 m3 Douglas. Le processus d'approvisionnement en Douglas a nécessité six années de planification, de recherche, de visites de forêts et de très nombreux échanges entre le port de Portland, ZGF Architects, basé également à Portland, les tribus régionales, les forêts familiales, les propriétaires de scieries et les courtiers en bois. Présentation de ce magnifique projet outre-atlantique, qui sera livré en intégralité en 2026.

• Autres intervenants en cours de confirmation.